YVES MONTAND, A’ PARIS —L’OLYMPIA—noi la risentiamo volentieri, così speriamo di voi…

 

Jacques Prévert

“Des milliers et des milliers d’années
Ne sauraient suffire
Pour dire
La petite seconde d’éternité
Où tu m’as embrassé
Où je t’ai embrassèe
Un matin dans la lumière de l’hiver
Au parc Montsouris à Paris
A Paris
Sur la terre
La terre qui est un astre.” ( Le Jardin )

 

https://www.youtube.com/watch?v=0do-UYWZKoY

 

A Paris
Quand un amour fleurit
Ca fait pendant des s’maines
Deux coeurs qui se sourient
Tout ça parce qu’ils s’aiment
A Paris
Au printemps
Sur les toits les girouettes tournent
Et font les coquettes
Avec le premier vent
Qui passe indifférent
Nonchalant
Car le vent
Quand il vient à Paris
N’a plus qu’un seul souci
C’est d’aller musarder
Dans tous les beaux quartiers
De Paris
Le soleil, qui est son vieux copain
Est aussi de la fête
Et comme deux collégiens
Ils s’en vont en goguette
Dans Paris
Et la main dans la main
Ils vont sans se frapper
Regardant en chemin si Paris a changé.

Y a toujours
Des taxis en maraude
Qui vous chargent en fraude,
Avant le sationnement
Où y a encore l’agent des taxis
Au café, on voit n’importe
Qui qui boit n’importe quoi
Qui parle avec ses mains
Qu’est là depuis l’matin
Au café
Y a la Seine
A n’importe quelle heure
Ellle a ses visiteurs
Qui lla r’gardent dans les yeux
Ce sont ses amoureurx, à la Seine
Et y ceux, ceux qui ont fait leur lit
Près du lit de la Seine
Et qui s’lavent à midi,,
Tous les jours de la s’maine, dans la Seine

Et les autres, ceux qui en ont vu d’trop
Et qui veulent oublier, alors, ils’jettent à l’eau
Mais la Seine,
Ellle préfère
Voir les jolis bateaux naviguer sur elle
Et au fil de son eau, jouer aux caravelles, sur la Seine
Les ennuis, y’en a pas qu’à Paris,
Y’en a dans l’monde entier
Oui, mais dansl’monde entier,
Y’a pas partout Paris
V’là l’ennui
A Paris, au quatorze juillet
A la lueur des lampions
On danse sans arrêt
Au son d’l’accordéon
Dans les rues

Depuis qu’à Paris
On a pris la Bastille
Dans tous les faubourgs
Et chaque carrefour,
Il y a des gars et il y a des filles
Qui, , sans arrêt, sur les pavés
Nuit et jour, font des tours
Et des tours
A Paris !

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