Ritratto giovanile (1908) di Alexandre Stavisky, finanziere e grande truffatore, protagonista di un clamoroso scandalo politico scoppiato in Francia nel 1934. Musée du Barreau, Parigi. (fotografia da questo blog:::
http://interpab.blogspot.it/2016/09/lintelligenza-dei-fessi.html?view=classic)
trailer originale in francese
1 minuto di film ::. si vede un Depardieu giovanissimo…(per i curiosi)
Jean-Paul Belmondo interpreta Stavisky alias Serge-Sacha Alexandre, il finanziere passato nella storia della Francia del primo dopo guerra per un grosso scandalo. Anni ’30, audacia, mancanza di scrupoli ed una sfacciataggine fuori dal comune permettono al finanziere di condurre una vita tra le più brillanti ed agiate, nelle località più belle e in voga. Quando dopo l’ultima redditizia truffa, il funzionario di una banca lo mette al corrente di un pesante ammanco, Stavisky crede ad un nuovo inganno. www.rarovideo.com
trama:::
L’affaire Stavisky è una crisi politico-economica che ebbe luogo in Francia a partire dal gennaio del 1934, a seguito del decesso in circostanze misteriose di Alexandre Stavisky, detto « le beau Sacha »: la sceneggiatura di Semprun evidenzia la crisi di un regime instabile per il sospetto di corruzione dei vertici repubblicani; lo scandalo, in effetti, contribuì alla caduta del governo di Camille Chautemps ed allo scatenamento dei moti antiparlamentari del 6 febbraio 1934.
Il 25 dicembre 1933, per ordine del sotto prefetto Antelme, il direttore del credito municipale di Bayonne Gustave Tissier viene arrestato per frode e messa in circolazione di falsi titoli al portatore, per un ammontare di 25 milioni di franchi. Si scopre rapidamente che l’arrestato era l’esecutore del disegno del fondatore dell’istituto di credito, Serge Alexandre Stavisky, che aveva organizzato la frode con la complicità del deputato sindaco Bayonne Dominique-joseph Garat (che alla fine della vicenda riceverà una condanna a due anni di reclusione). Stavisky era stato inquisito a più riprese per fronde, negli anni precedenti. A seguito dell’arresto, in ragione degli stretti legami tra gli inquisiti e varie personalità pubbliche, il sotto prefetto Antelme viene rimosso. Ciò nonostante, l’inchiesta, guidata da Albert Prince, capo della sezione finanziaria della procura di Parigi, permette di scoprire le numerose relazioni di Stavinsky con l’ambiente della polizia, della stampa e della giustizia: avevano approfittato della sua generosità il deputato Gaston Bonnaure, il senatore René Renoult, il ministro delle colonie ed ex guardasigilli Albert Dalimier, i direttori di giornali Dubarry e Aymard ; il procuratore generale Pressard, fratellastro del presidente del consiglio Camille Chautemps, aveva fatto in modo che i precedenti processi contro Stavisky fossero rinviati indefinitamente. Molte personalità contavano sul silenzio del «beau Sacha », per cui, quando la polizia trova agonizzante Stavisky in uno chalet di Chamonix, l’8 gennaio 1934, tutti si chiedono se si tratta di un suicidio o di un delitto.
wikipedia en français
Les visages d’Alexandre Stavisky : à gauche, une photographie d’anthropométrie judiciaire où il a l’apparence sous laquelle il est le plus connu ; à droite, le visage composé pour se dissimuler et brouiller les pistes vers 1926.
Nasce a Sloboda, nella zona di Kiev, nel 1886 e muore nel 1934 a Chamonix–De famille juive, il arrive en France avec sa famille à l’âge de 12 ans. Son père chirurgien-dentiste à Paris gagne bien sa vie1. Il fait ensuite une scolarité incomplète au lycée Condorcet, avant d’être naturalisé français en 1910. Séducteur et beau parleur (on le surnomme « le beau Sacha »), il devient rapidement un escroc (= truffatore) professionnel.
Emmanuel Stavisky (il padre), incapable d’indemniser les victimes de son fils, se donne la mort. …
Il épouse alors Arlette Simon, mannequin chez Chanel, se refait une respectabilité en emménageant à l’hôtel Claridge (74 avenue des Champs-Élysées) et ouvrant un commerce de joaillerie fantaisie6. « Monsieur Alexandre » mène grande vie, devient propriétaire du Théâtre de l’Empire et investit dans des journaux politiques, fréquente les salons mondains et se forge de solides relations politiques5.
Les affaires de Stavisky prennent un essor spectaculaire avec les crédits municipaux qui fonctionnent selon un système de Ponzi. Il réussit à Orléans parvenant avec des complicités à émettre plus de 30 millions de bons, puis quand l’Inspection des finances s’en alerte, il se tourne vers le nouveau crédit municipal de Bayonne1. Malgré ses appuis dans les milieux économiques et parmi les hommes politiques, il se compromet définitivement avec l’affaire des bons de Bayonne où il réussit à détourner, sous le nom de Serge Alexandre, plus de 200 millions de francs au détriment du Crédit municipal de Bayonne avec la complicité du député-maire de la ville, Joseph Garat.
Les malversations sont découvertes à la fin de l’année 1933. Stavisky est alors recherché. Il prend la fuite et la police le traque jusqu’à son chalet situé près de Chamonix, dit « le Vieux logis ». Lorsque les policiers entrent dans la résidence, le 8 janvier 1934, des coups de feu retentissent. Stavisky est trouvé mort, atteint de deux balles dans la tête. Il se serait suicidé, bien que cette hypothèse (qui a la faveur de l’historien Paul Jankowski7) soit généralement rejetée du fait qu’il est presque impossible se suicider en se tirant deux balles dans la tête. Cet événement sera extrêmement médiatisé8. Les milieux de droiteexploiteront l’affaire afin de critiquer le gouvernement de Camille Chautemps, ce qui donnera lieu à une crise politique majeure. Cette crise, désormais connue sous le nom d’affaire Stavisky, fera tomber le gouvernement et déclenchera des émeutes.
Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (94e division)9.
foto dal film
- Stavisky (1974) d’Alain Resnais, avec Jean-Paul Belmondo dans le rôle-titre ;
- Stavisky, l’escroc du siècle, téléfilm français diffusé en 2016 et 2017, de Claude-Michel Rome avec Tomer Sisley.