Bourvil, o per esteso André Bourvil, pseudonimo di André Robert Raimbourg (Prétot-Vicquemare, 27 luglio 1917 – Parigi, 23 settembre 1970), è stato un attore, cantante e compositore francese.
È ricordato per i suoi ruoli in film commedia, in particolare per la sua collaborazione con Louis de Funès nei film Colpo grosso ma non troppo (1965) e Tre uomini in fuga (1966). Per il film La traversata di Parigi ottenne la Coppa Volpi per la migliore interpretazione maschile al Festival del Cinema di Venezia del 1956 e il premio Etoile de Cristal. Viene considerato uno dei campioni degli incassi francesi assieme a Fernandel, Louis de Funès e Jean Gabin….Nel 1970, poco prima della propria morte, Bourvil incise, assieme all’attrice Jacqueline Maillan, il singolo Ça (Je t’aime moi non plus), cover parodistica dell’allora grande successo discografico di Serge Gainsbourg e Jane Birkin, nonché grosso scandalo, Je t’aime… moi non plus.
Il 23 gennaio 1943 sposò Jeanne Lefrique. Dal matrimonio nacquero due figli: nel 1950 Dominique diventato avvocato penalista e nel 1953 Philippe professore universitario.
Le Petit Bal Perdu
Bourvil
Dans un petit bal qu’avait souffert.
Sur une piste de misère,
Y’en avait deux, à découvert.
Parmi les gravats ils dansaient
Dans ce petit bal qui s’appelait…
Qui s’appelait… qui s’appelait… qui s’appelait…
Ce dont je me souviens ce sont ces amoureux
Qui ne regardait rien autour d’eux.
Y avait tant d’insouciance
Dans leurs gestes émus,
Alors quelle importance
Le nom du bal perdu?
Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens c’est qu’ils étaient heureux
Les yeux au fond des yeux.
Et c’était bien… Et c’était bien…
Toujours sans se quitter des yeux.
Ils faisaient la même prière,
D’être toujours, toujours heureux.
Parmi les gravats ils souriaient
Dans ce petit bal qui s’appelait…
Qui s’appelait… qui s’appelait… qui s’appelait…
S’est arrêté, ils sont partis.
Le soir tombait dessus la piste,
Sur les gravats et sur ma vie.
Il était redevenu tout triste
Ce petit bal qui s’appelait,
Qui s’appelait… qui s’appelait… qui s’appelait…
Ce dont je me souviens ce sont ces amoureux
Qui ne regardait rien autour d’eux.
Y avait tant de lumière,
Avec eux dans la rue,
Alors la belle affaire
Le nom du bal perdu.
Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens c’est qu’on était heureux
Les yeux au fond des yeux.
Et c’était bien… Et c’était bien
Compositori: Robert Niel / Gabrielle VERVAECKE
Sentendo questa canzone viene voglia di muoversi e di ballare: è un delicato ricordo di gioventù, quando il mondo si spalanca davanti a noi e sembra essere nostro per sempre, pur con un velo di malinconia.