TSIPRAS LOTTA A BRUXELLES PER EVITARE L’ISOLAMENTO –PER CHI VOLESSE—LE MONDE DEL 19-02-16

 

Réfugiés : Tsipras bataille pour éviter l’isolement

Le Monde.fr | • Mis à jour le |Par Adéa Guillot (Athènes, correspondance)

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Alexis Tsipras sort du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement au Conseil européen à Bruxelles le 19 février.

Le premier ministre grec, Alexis Tsipras, est arrivé au Conseil européen de Bruxelles avec un objectif principal : obtenir qu’aucun Etat européen ne ferme ses frontières unilatéralement, au moins jusqu’au sommet entre l’Union européenne et la Turquie, le 6 mars. C’est ce qu’il aurait clairement exprimé vendredi 19 février au matin à la chancelière allemande, Angela Merkel, et au président français,François Hollande, lors d’une rencontre tripartite d’environ une heure et demie. Il menace même de bloquer tout accord sur le Brexit s’il n’est pas entendu.

Lire aussi :   Migrants : vers l’implosion de Schengen et une crise humanitaire en Grèce

La Grèce redoute plus que tout que la Macédoine voisine ne ferme totalement sa frontière, avec à la clé le risque de voir des milliers de migrants bloqués sur son territoire alors qu’ils sont encore nombreux à arriver chaque jour sur les îles de la mer Egée (80 000 depuis le début de l’année). Aujourd’hui déjà, seuls les Syriens, Afghans ou Irakiens sont autorisés à passer le poste frontière du petit village d’Idomeni (nord de la Grèce). Les autres sont refoulés par la police macédonienne – assistée sur place par des policiers d’autres pays (Hongrie, Slovénie, Croatie,Serbie et Slovaquie) – et s’en remettent aux passeurs pour tenter coûte que coûte de continuer leur route vers l’Autriche, l’Allemagne ou la Suède.

Or la Grèce, déjà engluée dans la crise économique depuis plus de six ans, n’a ni les moyens ni les infrastructures pour héberger, nourrir ou soigner durablement des réfugiés qui jusqu’ici étaient convenablement pris en charge sur le sol grec parce qu’ils ne faisaient que passer. Accusée fin janvier par Bruxelles de « graves négligences » dans la gestion de ses frontières extérieures et menacée d’uneexclusion de la zone Schengen, la Grèce a mis les bouchées doubles ce mois-ci notamment pour terminer les cinq centres d’enregistrement et de tri de migrants, les hot spots, exigés par l’UE depuis novembre 2015.

Lire aussi :   Comment fonctionneront les « hot spots » censés gérer l’accueil des migrants en Europe ?

« Camps de rétention »

 

… continua nel link:

 

 

http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/02/19/refugies-tsipras-bataille-pour-eviter-l-isolement_4868633_3214.html

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